8 astuces pour lutter contre l'indécision

L’indécision est un mécanisme de défense contre la peur.
Si avoir peur de faire des choix est normal, parfois on a du mal à être convaincu qu’on prend la bonne décision.
On attend alors ou on laisser les autres décider pour nous. Et, on fait davantage de non-choix conscients que de véritables prises de décisions.
Choisir devient un dilemme angoissant. Parfois insoutenable, au point de nous paralyser. Et cette peur de choisir mène à l’indécision.

indécision : 8 astuces pour lutter contre qund on a du mal à se décider

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Indécision : définition

Qu’est-ce que l’indécision ?

L’indécision correspond à l’incapacité de choisir.

Prendre une décision, assumer ses choix devient alors un poids si pesant que l’indécise (ou l’indécis) est parfois mené à se délester sur les autres pour décider à sa place.

La peur de déplaire, la peur de blesser, la peur d’entrer en opposition ou même de dire non,  est une telle source d’angoisse et de stress que la personne peut se figer comme de la glace devant un choix à faire.

L’indécision c’est devoir se prononcer et trancher entre plusieurs option. Mais c’est surtout devoir affirmer ses choix, et parfois vaincre sa timidité pour aller de l’avant.

L’indécision : véritable souffrance

Incapable de se positionner. L’indécision représente une véritable souffrance. L’angoisse de se décider peut aller jusqu’à déclencher des palpitations et même une crise de panique.

D’ailleurs, plus les enjeux sont grands, plus l’indécis va se bloquer. Il freinera des 4 fers. Se bloquer. Se fermer. Paniquer. Et reporter ses choix sur les autres pour éviter de devoir trancher.

D’ailleurs, les psychologues s’accordent à penser que le blocage principal des personnes qui peinent à faire des choix : c’est le manque d’estime de soi.

Quand tu as peur de prendre une décision, c'est comme si tu étais seule au milieu de nulle part, sans savoir vers où aller

Être paralysé face à la prise de position

Quand l’indécision envahi toutes nos pensées, elle devient une obsession proche de la phobie. Il arrive même que l’angoisse de devoir choisir et prendre position soit si forte que ça nous paralyse.

Et, derrière cet immobilisme, se cachent des peurs profondes.

Ainsi, l’indécision devient un moyen de maintenir l’illusion de tout gérer parfaitement.

Ne pas se positionner et laisser quelqu’un d’autre choisir à ta place c’est l’occasion de ne pas endosser de responsabilités. Surtout quand il s’agit de prendre des décisions difficiles.

Et quand l’indécision devient pathologique, on parle d’aboulomania. Je te mets un lien vers ce site qui parle très bien de l’aboulie.

Pourquoi on a du mal à choisir ?

Le serment d'indécision

Quand on creuse, l’indécis chronique est englué dans un scénario de vie hérité de son enfance.

Très jeune, il a choisi de ne plus jamais décider. Ainsi, à l’âge adulte, ce vieil enfant ne fait que respecter inconsciemment ce serment d’indécision.

C’est le cas des enfants qui se sont beaucoup suradaptés aux désirs des autres. J’en fais d’ailleurs partie.

Si on a du mal à prendre des décisions, c’est parce qu’on a gardé cette habitude d’enfant à mettre tout notre cœur pour faire plaisir aux autres. Et c’est finalement ce modèle qu’on répète une fois adulte. On ne décide pas, car on privilégie cette volonté de vouloir toujours faire plaisir aux autres, les faire passer en priorité, au point de ne plus être à l’écoute de nos propres désirs.

Très jeune, il a choisi de ne plus jamais décider. Ainsi, à l’âge adulte, ce vieil enfant ne fait que respecter inconsciemment ce serment d’indécision.

Décider c'est assumer les conséquences de ses choix

Parfois, certains parents n’ont pas appris à l’enfant à assumer ses choix.

Ils ont laissé croire à leurs bambins, sans le vouloir, que changer d’avis et ne pas respecter ses engagements n’avaient pas de conséquence.

Aussi, d’enfant indécis, on devient une adulte inconstante : « oui, non, peut-être, je ne sais pas »… sauf qu’en face, on attend une réponse précise et un choix affirmé.

Choisir c'est renoncer

« Choisir, c’est renoncer » est une citation attribuée à André Gide.

En effet, c’est stressant et angoissant de devoir renoncer. Mettre de côté une seule possibilité, c’est éliminer des milliers de conséquences en chaîne possibles dont certaines potentiellement extraordinaires.

A ce moment-là, prendre une décision nous rappelle qu’on ne peut pas tout avoir, que nous ne pouvons pas tout maitriser.

Comme pour un enfants gâté, choisir c’est accepter de ne pas tout avoir. Faire face à ses frustrations  et vaincre sa timidité, gérer ses peurs et ses émotions.

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Indécision et entourage : conseils

À force de ne jamais prendre de décisions et de toujours se délester sur les autres, l’entourage d’un phobique des décisions voit s’accumuler le poids des responsabilités.

Les conséquences de l’indécision sur l’entourage

Vivre au quotidien avec une personne indécise peut s’avérer très pénible, voir même destructrice pour l’entourage.

À force de ne jamais prendre de décisions et de toujours se délester sur les autres, l’entourage d’un phobique des décisions voit s’accumuler le poids des responsabilités.

Et certaines situations peuvent même venir pourrir des relations à force de rejeter la faute sur celui ou celle qui a osé choisir.

Quand l’indécision devient excessive

L'indécision dans le couple

Lors d’une précédente relation de couple, j’ai vécu avec un indécis chronique. Et crois-moi que c’est vite devenu l’enfer.

À chaque décision à prendre, cet homme disait « fais ce que tu veux ».

Je dois avouer que pour une maman célibataire qui, vivait seule depuis un moment, c’était plutôt confortable au début. Pouvoir décider aussi facilement, sans avoir à débattre ni argumenter pour affirmer mes envies.
J’avais le sentiment de détenir une totale confiance de la part de mon partenaire de l’époque.

Laisser les autre décider pour soi

Au moindre faux pas, à la première mauvaise décision,  il s’empressait de me rejeter la faute dessus.

Il ne machait pas ses mots. Et comme j’étais celle qui avait tranché, je me disais qu’il avait raison. Je voulais assumer ma faute.

Et plus cette situation se renouvelait (car oui, on ne prend pas toujours la bonne décision), plus je perdais confiance en moi. Et, mon estime de moi diminuait à vue d’œil.

Jusqu’au jour où, moi-même, j’ai commencé à ne plus vouloir décider.

« Et si je me trompe, et si ce n’est pas ce qu’il faut faire »

L'angoisse des prises de décision

La simple idée de devoir choisir me donnait des palpitations. « Et si je me trompe, et si ce n’est pas ce qu’il faut faire ».

Choisir devenait une vraie source d’angoisse. Peu à peu, je perdais mon pouvoir de décision.

Chaque erreur constatée par cet homme me rabaissait davantage dans mon estime de moi.

Je ne voulais plus prendre le risque de me prononcer. Ne plus me tromper. J’avais peur. L’idée même de devoir choisir me tétanisait.

La phobie de choisir

Je me revois encore au resto, avec des amis à commander…

« heu… je sais pas, je vais prendre comme vous »

… et voir arriver un civet de sanglier alors qu’au fond de moi c’était le carpaccio de saumon qui me faisait de l’œil… et surtout, je déteste la viande de gibier.

J’étais devenue une indécise maladive.

Les 4 erreurs à éviter face à un indécis

L’indécision ne dévie pas forcément vers des situations aussi toxiques et excessives. Heureusement.

D’ailleurs, certaines erreurs sont à éviter par l’entourage d’un indécis.

Les 4 erreurs à éviter face à un indécis L’indécision ne dévie pas forcément vers des situations aussi toxiques et excessives.

La meilleure attitude à adopter quand on vit avec un indécis

Quand une maman vit avec un indécis, je l’encourage plutôt à accompagner ce proche.

  1. Dialoguer pour balayer avec lui les différents aspects de la situation.
  2. L’aider à lâcher prise et faire le deuil pour abandonner sereinement le choix non pris.
  3. Et surtout, l’encourager et l’épauler pour assumer les conséquences de son choix.

Lutte contre l’indécision : le plan d’attaque en 8 étapes

Lutte contre l’indécision : le plan d’attaque en 8 étapes

Apprendre à se connaitre pour choisir plus facilement

La base pour mieux réussir à se décider

Pour lutter efficacement contre l’indécision, la base c’est d’apprendre à vraiment se connaitre. Prendre conscience de qui on est aujourd’hui. Nos gouts, nos besoins, nos envies, nos aptitudes, nos savoir-faire et nos valeurs.

De cette manière, on détermine plus clairement ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas. On apprend ainsi à fixer nos priorités et faire des choix concluants et conscients.

Identifier ses blocages donne un nouvel élan pour franchir le cap de la prise de décision.

La condition indispensable pour ne plus paniquer face aux décisions

Travailler sur soi, sur son ego et mieux se connaitre : c’est la base quand on veut améliorer sa capacité à faire des choix conscients.

Mais, pour ça, il faut travailler sur soi pour s’accepter telle que nous sommes. Apprendre à lâcher prise et arrêter de vouloir tout le temps maîtriser ses forces et ses faiblesses font partie du processus.

Et c’est en développant sa propre estime de soi qu’on gagne en confiance en soi. Cette introspection est un véritable investissement pour l’avenir.

Et peut-être que tu auras envie progresser vite. À ce moment-là, la solution sera de te faire accompagner. Pas à pas, chaque marche franchie t’apportera plus de sérénité et de force quand il s’agira de faire le bon choix.

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Collecter un max d’informations pour ne plus avoir peur de choisir

La peur de prendre une décision et étroitement liée à l’angoisse de ne pas tout maîtriser.

Il convient alors de recueillir un maximum d’informations sur la question. Une fois toutes les cartes en main, il devient bien plus aisé de se représenter les choses de façon plus concrète.

Plus on a une image précise de ce qui nous attend, plus le choix sera facile à faire.

Peser le pour et le contre de sa prise de décision : faire un tableau

Le bon vieux tableau. On l’oubli souvent. On trouve ça dépassé. Pourtant, rien de mieux que de poser sur papier les avantages et les inconvénients ; surtout quand on est devant un dilemme et qu’on peine à choisir.

Je le répète régulièrement en séance de coaching : « écrire vide le cerveau » quand on pose des mots sur papier, on est obligé de ralentir nos méninges.

Alors, si tu baignes dans l’indécision, je t’encourage fortement à écrire tes arguments pour et contre dans 2 colonnes. Tu peux même y appliquer des pourcentages ou des codes couleur selon le degré d’importance.

Visualiser ces éléments t’aidera à prendre du recul sur ta décision. Tu seras bien plus à l’aise pour comparer les choix et déterminer l’option la plus intéressante pour TOI.

Évaluer les conséquences de ses choix : au revoir l’indécision

Tu as une décision importante à prendre ? Tu ne sais pas quoi choisir. Tu sens ton cerveau qui bouillonne à force de mouliner ? Tu tournes et retournes tellement les choses dans ta tête que tu en perds le fil.

Un peu de clarté dans tout ça ne serait pas du luxe.

Par moment, on se fait tous une montagne de quelque chose. Mais finalement, quand on y regarde de plus près, on se rend compte que les conséquences ne sont pas si graves.

Te poser ces questions t’aidera à te rassurer. Ta prise de décision n’en sera que facilitée.

peser le pour et le contre pour lutter contre l'indécision

Une décision réfléchie : ne pas se précipiter

Quand on a une grande décision à prendre ou même un simple choix, il est important de ne pas se précipiter. En revanche, poser un cadre aidera à sauter le pas et diminuer l’anxiété.

Il s’agit donc de ne pas te précipiter, mais de fixer un délai précis pour statuer. Attention, il est indispensable de rester rationnelle et surtout raisonnable.

Si tu dois choisir la destination pour les prochaines vacances en famille, il sera plus confortable de faire un choix assez tôt pour avoir suffisamment de temps pour tout organiser sans stress.

Envisager la multitude de scénarios pour franchir le pas de la prise de décision

A chaque choix ses conséquences

Tu le sais, chaque décision entraine ses conséquences. Je t’invite donc à imaginer tous les scénarios possibles en fonction de chaque option. Réfléchir à ces hypothèses t’aidera à te projeter dans le meilleur des scénarios. Et d’anticiper les conséquences moins favorables. Au pire, il se passe quoi ?

Relativiser rendra ta prise de décision bien plus légère.

Se poser les bonnes questions pour ne pas regretter ses choix

Je me souviens avoir longuement hésité quand j’ai acheté ma dernière voiture. (Si tu me lis régulièrement, tu sais à quel point, je me fiche de ma voiture)

J’étais effrayée à l’idée de faire une erreur.

Tout était prétexte à douter de ma capacité à prendre une décision. La couleur, la puissance, le nombre de places…

Je demandais des conseils sans pour autant arriver me décider.

Et puis, face à cette peur excessive de risquer de me tromper,  je me suis fait une petite séance d’auto coaching pour sortir de cette désagréable sensation et m’aider à prendre de meilleures décisions.

Ma conclusion : au pire, je peux toujours la revendre sans vraiment perdre d’argent.

Et ça a suffi à me libérer de mes blocages pour passer à l’action et me décider.

Pour les téméraires : jouer son destin à pile ou face

Jouer à pile ou face pour se décider ; cette idée n’est pas si folle que ça. Bien au contraire. Tu peux en faire un outil de décision très rationnel.

Tu connais le principe : pile, corresponds à un choix, face à l’autre. Tu lances la pièce et… tu écoutes ce que te dit ton corps.

Je t’avoue qu’il m’est souvent arrivé d’utiliser cette méthode pour suivre véritablement mon intuition. 

En fait, en fonction de mon ressenti ; si d’un coup, mes épaules se détendent, je sais que c’est la bonne décision. Si au contraire, je sens comme un malaise intérieur, le ventre qui se noue, la gorge qui se serre, le cœur qui palpite… alors, je sais qu’au fond de moi, cette option n’est pas le choix à prendre. 

D’ailleurs, cet exercice m’a vraiment aidé à avoir davantage confiance en moi et en mon intuition.

Choisir à pile ou face pur lutter contre l'indécision

Lutter contre l’indécision en assumant ses choix

Ta décision est validée ?
Ne recule jamais, au risque de te sentir frustrée. 

Quel que soit ton choix, il est important d’en assumer les conséquences ; qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

Les choses sont rarement irréparables. Et surtout, le choix parfait n’existe pas. 

Il est donc inutile de laisser les regrets envahir ton esprit au contraire, si tu n’es pas satisfaite des résultats obtenus tires-en des leçons pour la prochaine fois. 

Ainsi, tu sauras en quoi t’améliorer.

Se décider : la meilleure façon de faire un choix entre 2 options

Tu es encore face à un choix ultime ? Il te restes 2 options et tu ne sais pas laquelle choisir ?

Je te donne ma meilleure méthode pour se décider entre 2 options quand  on manque de confiance en soi. Même si on a peur de prendre la mauvaise décision.

Hyper rapide et surtout très efficace pour ne pas passer des heures à cogiter et stagner dans l’indécision.

Je te dis tout dans cette vidéo.

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2 thoughts on “8 astuces pour lutter contre l’indécision

  1. ARNAUD IDOHOU dit :

    Merci pour ce partage d’experience. J’ai trouvé tout le contenue interressant.

    1. Je suis ravie que cet article te sois bénéfique. N’hésite pas à partager auprès d’autres mamans qui pourraient être intéressées. A bientôt.

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