Comment être une bonne maman ?

Imagine.
Dans 20 ans, ton fils ou ta fille te reprochent de ne pas être une assez bonne mère.
Et si je ne savais pas ce qu’il faut faire pour mon bébé ?
Si je n'offrais pas assez de temps, d'amour, de cadeaux ?
Quand une maman manque de confiance, ce sont des centaines de questions qui sèment le doute dans sa tête. Elle fonce droit vers la culpabilité. Et se dévalorise même facilement.
Mais que se cache-t-il derrière cette sensation de ne pas être à la hauteur ? Et comment savoir si on est une "assez" bonne maman ?

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Etre une bonne maman, qu'est-ce que c'est ?

La question de savoir comment être une bonne maman est une thématique de la parentalité qui revient souvent au cours de mes accompagnement.

D’ailleurs, beaucoup de mamans qui me consultent arrivent avec cette envie viscérale de vouloir tellement bien faire. Ces femmes ont véritablement peur d’échouer dans le rôle de leur vie : la maternité.
Et elles finissent par se coller une énorme pression pour être une bonne maman.

Il n’existe pas de cours pour devenir mère et encore moins pour devenir une bonne mère. Alors on doute de soi. On se compare au autres. On culpabilise (beaucoup d’ailleurs). 

Mériter le titre de "bonne mère"

On court après l’objectif d’être une bonne maman, mais c’est quoi finalement « être une bonne maman » ? Chacune de nous possède en elle sa propre définition.

Et c’est pour cette raison que j’aimerai beaucoup te soumettre un rapide exercice de coaching.

Je voudrais que tu prennes le temps de te poser la question de ce que c’est qu’une bonne mère.

Que doit faire une femme pour qu’on estime qu’elle mérite le titre de « bonne maman » ?

Je propose très souvent cet exercice en séance de coaching quand je perçois qu’une maman se met une grosse pression. Quand je vois que sa parentalité lui pèse vraiment. Cet exercice est très puissant pour alléger au maximum tout ce poids et aider les mamans à prendre du recul et développer sa confiance en soi.

Le portrait de la mère idéale

Alors, comment la décris-tu cette mère idéale ?

En y regardant de plus près, ce qui revient généralement quand je demande à quelqu’un ce que c’est qu’être une bonne mère on retrouve des adjectifs comme :

  • Aimante et douce
  • Présente et toujours disponible
  • À l’écoute et à qui on peut se confier
  • Patiente avec la bonne attitude
  • Protectrice et qui a toujours une solution
  • Positive et pleine d’énergie, qui a toujours le moral
  • Et surtout… aucune émotion ne doit venir s’intercaler dans les engrenages

Et j’en oublie évidemment…

Donc, en clair,... si je résume...
la mère idéale est … une machine !

Oui, quelqu’un qui possède toutes ces qualités, qui est corvéable à merci, qui peut intervenir dans n’importe quelle situation et qui n’a pas d’émotion… ça s’appelle un robot.

C’est là qu’on peut se demander s’il serait humainement tenable de cocher toutes les cases de ces critères ; et si ça te parait impossible, alors il va falloir modifier tes pensées et apprendre à lâcher prise. Il va peut-être falloir réaliser un travail sur soi.

Cette mère idéale c’est donc ni toi, ni moi, ni personne… et pourtant ça ne nous empêche pas d’être de bonnes mères pour nos enfants.

Que celle qui n’a jamais commis d’impairs avec ses enfants nous jette la première pierre !

Nous n’avons pas appris dans une école à devenir de bonnes mamans. On fait notre maximum. On fait de notre mieux. Et en même temps, ni toi, ni moi, ne sommes des mères parfaites malgré toute notre bonne volonté.

Alors arrêtons de viser la perfection d’une machine et pour aller de l’avant, faisons confiance à notre instinct. Osons croire en nos capacités. Et surtout, reprenons confiance en nous.

Des valeurs parentales à transmettre

Prendre conscience de tes blocages

Grace à l’exercice précédent, tu viens peut-être de prendre conscience de certaines choses qui t’enferment dans des tensions. Il existe probablement des moments où tu es mal à l’aise et il se peut que le regard des autres te pèse.

Mais, l’exercice ne s’arrête pas là. Pour aller plus loin, je te propose de réfléchir à présent aux valeurs fondamentales que tu veux absolument transmettre à tes enfants.

Chaque parent possède des valeurs fortes qu’il souhaite à tout prix communiquer. 

Quelles sont-elles pour toi ?

Pour t'y aider...

Pour t’y aider, je te propose d’imaginer que tes enfants quittent le nid familial. (Oui, un jour ils partiront de la maison, car c’est leur chemin). Imagine, qu’ils portent un grand sac sur le dos. Que ce sac est rempli de tout ce que tu veux leur transmettre. Qu’est-ce qui serait fondamental à tes yeux ?

Par exemple, pour moi, c’est important que mes petits partent de la maison, quand le temps sera venu, avec la notion de respect. Cela englobe, la bienveillance, la compassion, l’empathie, la générosité, la responsabilité. Ce sont des valeurs fortes à mon sens. Et je trouverai dommage qu’ils quittent la maison sans ça. Mais en tant que parent, tu n’es pas responsable de ce que tes enfants choisissent de garder de ton éducation.

Ton « travail de maman » c’est d’aider tes enfants à grandir. Tu es là pour leur montrer une direction. Libre à eux de choisir le chemin qu’ils vont emprunter. Libre à eux de se saisir de toute la confiance que tu as glissée dans leur sac à dos.

La vérité sur ton quotidien de maman

Comment être une bonne maman : "Ma plus grande découverte a été de prendre conscience que, dans ma vie, la plupart des barrières, c'est moi qui les avais érigées." Cheryl Jarvis

On continue l'exercice de coaching ?

A présent, j’aimerai que tu prennes le temps d’observer ton quotidien de maman. C’est ce que je propose de faire à la fin de l’exercice de coaching dont je t’ai parlé.

Observe, le temps que tu passes à transmettre ces choses fondamentales. Combien de temps passes-tu à expliquer ces notions si chère à ton cœur ?
As-tu déjà parler de bienveillance à tes enfants ?
Est-ce que tu concentres ton énergie sur ces choses essentielles à leur transmettre ?

A quoi passes-tu ton temps aujourd'hui ?

Bien souvent, quand on est une maman, on crie pour que nos enfants obéissent. On râle pour qu’ils daignent ranger leur chambre. On s’égosille à répéter inlassablement tous les jours qu’il faut « se laver les dents », « s’habiller avant d’aller jouer », « se dépêcher pour ne pas être en retard ».

Mais a-t-on vraiment pris le temps de transmettre nos valeurs fondamentales à nos enfants ?

Une question de curseurs

Peut-être qu’il serait temps de mettre en place un curseur pour régler tout ça et s’assurer d’utiliser du temps et de l’énergie pour ces choses qui te tiennent vraiment à cœur. Ose t’aventurer à changer tes habitudes.

Certes, ça va te demander de sortir de ta zone de confort, mais c’est un premier pas vers un alignement parental.
C’est sur cette voix que tu pourras aider tes enfants à bien grandir. C’est dans ce sens que tu les accompagneras vers ce qui te semble le meilleur pour eux… et te sentir ainsi plus alignée et fière de la maman que tu es. Tu verras ainsi grandir en toi l’estime de soi.

Le besoin de légitimité parentale

Syndrome de l'imposteur maternel

Il est important de bien comprendre que la notion de légitimité est associée au syndrome de l’imposteur maternel.
J’entends souvent des mamans parler d’être (ou pas) une « bonne mère ». C’est bien là une question de se sentir ou pas assez légitime.
Cela renvoie aussi à la confiance que les autres nous accordent. C’est la légitimité de se donner le droit d’être mère dans le regard des autres.
Il n’est pas là question de se sentir inférieure. C’est vraiment en lien avec l’image de soi qui nous pousse à parfois nous dévaloriser.

Suis-je vraiment légitime dans mon rôle de mère ?

Le syndrome de l’imposteur maternel est très lié à la perception que nous avons de nous-mêmes, c’est à dire :

  • se sentir capable
  • posséder le potentiel
  • mériter le statut, la réussite

Ainsi, le fait de se sentir être une bonne mère est étroitement lié à la confiance en soi et l’estime de soi. 

Etre une bonne mère : une histoire d'angle de perception

Comment être une bonne maman : changer d'angle de vue

Tu l’auras compris, « être une bonne mère » est réellement lié à la perception que l’on a de nous-mêmes et pas du tout à ce que les autres pensent de nous. C’est ton syndrome de l’imposteur maternel qui parle.

Quand tu es touchée par le syndrome de l’imposteur, il y a deux possibilités :

  • soit tu as conscience que tu l’es
  • soit tu n’en as pas conscience.

Prendre conscience de ses croyances limitantes

Le regard des autres

Tu as conscience de ton syndrome de l’imposteur et il se manifeste par la peur que les gens découvrent que tu es un imposteur dans ton rôle de mère. Tu crois que tu ne mérites pas ta place de maman ni toute cette confiance. Tu te dis aussi que les gens vont découvrir que tu n’es pas si compétente que ça ou pire, que tu es une « mauvaise mère » ou même une « mère indigne ».

Tu as conscience de ton syndrome et tu te dis : « j’ai passé du temps pour faire ceci, je me suis donnée les moyens d’arriver à cela, j’ai travaillé dur pour…
Mais je vis dans la peur et l’angoisse que les gens découvrent que je suis une imposture ».

C’est typiquement ce que j’ai vécu...

Pour moi, devenir mère était un véritable aboutissement dans ma vie ; je n’imaginais pas vivre sans enfant. Je mettais donc la barre particulièrement haut concernant mes attentes envers moi-même.

J’avais énormément lu sur les soins du nourrisson, l’éducation des enfants et pioché tout un tas d’informations sur la parentalité… je voulais tout faire parfaitement.
Mais, j’avais vraiment conscience de cela. Et j’avais peur que l’on découvre que je n’étais pas quelqu’un de bien. Ou que j’étais une mauvaise mère. D’autant plus que j’étais plutôt jeune pour avoir un bébé. J’étais timide. Je n’avais pas du tout confiance en moi, et encore moins en mes capacités à être une bonne maman.

Faire face à ses peurs

Comment être une bonne maman : se confronter à ses peurs

L'heure de la confrontation

Si tu n’en as pas conscience, tu as simplement peur de ne pas du tout être capable.
Dans ce cas, tu es dans une étape antérieure, c’est-à-dire que tu n’as pas encore conscience du syndrome de l’imposteur.
Tu es juste persuadée que tu n’es pas à la hauteur.
C’est ce que j’ai vécu avec l’allaitement maternel par exemple.
Avant même d’être enceinte, j’avais toujours rêvé d’allaiter mes enfants.
Peut-être parce que j’ai été formée aux bienfaits du lait maternel par ma maman partage avec passion son métier dans la puériculture. Ou bien, pour offrir à ma grand-mère une revanche puisqu’elle a toujours regretté de ne pas avoir pu allaiter pour des raisons physiques.
Bref, peu importe… je ne me voyais pas devenir mère sans allaiter.

Sauf que...

Sauf que ni ma mère ni ma maman de cœur (ma grand-mère) n’avaient allaité et je m’étais imaginée quelque chose d’extrêmement difficile.
Je suscitais aussi l’admiration de mes copines qui étaient à mille lieues de devenir mère. Alors, je voulais tout donner… à l’époque (oui il a plus de 16 ans). Ma mère m’avait rassurée. Et elle m’a expliqué avec bienveillance qu’elle avait entièrement confiance en moi… sauf qu’à l’intérieur de moi, cette confiance qu’elle me donnait a généré de la peur de ne pas y arriver. Une angoisse incontrôlable d’échouer alors que ça me tenait tellement à cœur.

Faire la paix avec sa propre histoire d'enfant

Se réconcilier avec le passé

Faire la paix avec sa propre histoire d’enfant, c’est faire la paix avec l’éducation qu’on a nous-même reçue de nos parents.
En effet, tu sais bien que la façon dont on a éduquer va influencer tes comportements d’adultes. 

Et c’est bien pour cette raison qu’il est véritablement essentiel de savoir pardonner les erreurs de tes propres parents. Il est important de prendre de la distance et de te rappeler qu’eux aussi ont fait ce qu’ils ont pu et du mieux possible pour être de bons parents. Sans ce pardon, ton passé risque de rester là, en permanence dans ta vie et de te hanter.

Réparer ses blessures d'enfance

Par exemple, si j’ai souffert enfant de manquer de quelque chose, et que ce n’est pas réglé.

Je risque d’emporter le curseur à l’opposé. Si petite, j’ai reçu une éducation très stricte où tout m’étais interdit. Il est possible qu’en devenant maman, j’autorise tout ou que je peine à poser des limites à mes enfants. Et c’est pas forcément mieux.

Il est donc important de réparer nos blessures d’enfant pour devenir de meilleurs parents.

Le cercle vicieux du "je ne suis pas une bonne mère"

Le syndrome de la mauvaise mère

En gros, tu l’auras compris le « je ne suis pas une bonne mère » c’est une forme de syndrome de l’imposteur maternel mêlée à un complexe d’infériorité.
Il s’agit ainsi d’une difficulté à s’attribuer sa propre réussite, ce qui déclenche une chaîne de pensées dépréciatives et d’actions de protection :

  • Mes échecs relèvent de ma seule responsabilité ; c’est de ma faute si j’ai échoué.
  • Par contre, mes réussites ont des origines externes ; c’est grâce à la chance, à l’aide de quelqu’un, à la nature, etc. si je réussis
  • donc accepter des félicitations signifie que je trompe mon entourage et qu’on me surestime.
  • Et comme je ne suis pas aussi compétente qu’on l’imagine, je serai incapable de réitérer mon succès, par conséquent, je risque d’être démasquée.
  • Pour éviter d’être démasquée, je mets en place une stratégie de protection : redoubler d’efforts comme une malade pour réussir encore ou tout faire pour diminuer les attentes des autres par exemple.

Et c’est ce qui t’englue dans une faible estime de toi-même qui te pousse à ne pas te sentir légitime.

Un pas vers une vie authentique

Oser être soi : franchir le pas de l'authenticité pour être une bonne mère

Etre soi-même

Pour te libérer de ce fameux cercle vicieux, je t’encourage à vivre une vie vraie. A plonger dans l’authenticité. C’est-à-dire à te reconnecter à toi-même et à te réaliser pleinement.

A partir du moment où tu ne te sens plus frustrée. Quand tu n’es plus obligée de nier une partie de toi. C’est à ce moment-là que tu te sens parfaitement épanouie. Que tu rayonnes autour de toi de ta pleine lumière.

Vivre !

En fait, vivre uniquement à travers ses enfants, se consacrer entièrement à sa progéniture peut t’amener à poser un lourd fardeau sur leurs petites épaules d’enfants.

Et dans ce cas, c’est comme s’ils étaient là uniquement pour combler tes besoins et te permettre de réaliser tes rêves à travers eux. Un peu comme si tes enfants représentaient ta vitrine. On attend d’eux qu’ils soient polis. On leur demande d’avoir de bonnes notes à l’école et bien se comporter… Comme s’ils étaient là pour cocher des cases sur notre CV de parent.

Or, donner la possibilité aux enfants d’être eux-mêmes, c’est aussi nous libérer de nos croyances et évoluer dans nos schémas de pensées.

Et la confiance dans tout ça ?

La clé qui ouvre toutes les portes

Se faire confiance en tant que maman c’est aussi faire confiance à nos enfants.

Les laisser faire leurs expériences. Les laisser assumer leurs choix, tester, réussir et parfois aller droit dans le mur.

Mais ce qui compte c’est que tu seras toujours là pour les accueillir et panser leurs plaies. Et pour les consoler s’ils pleurent.

Tu leur donneras de la force à chaque fois qu’ils en auront besoin.

Et tu leur rappelleras les valeurs importantes que tu leur as transmises. 

Aie confiance en leur potentiel.

Donner confiance à ses enfants

En tant que maman, on est là pour semer des graines… et libre à nos enfants de les arroser et les entretenir pour en récolter les fruits.

Laisser ton fils ou ta fille faire ses propres expériences c’est une façon de lui offrir la chance de se construire et de forger ses propres armes pour devenir adulte.

C’est grâce à leurs tests qu’ils vont apprendre et gagner confiance en eux.

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En bref, être une bonne mère

Quand tu penses que tu n’es pas une bonne mère, il est important d’analyser la situation pour vaincre tes angoisses et reprendre confiance en tes capacités.

Je t’invite vraiment à te poser un instant pour observer ce qu’il se passe à l’intérieur de toi. Lâcher prise et mettre ton égo de côté.

  • Quels sont les faits qui te font penser ça ?
  • En quoi est-ce un problème pour toi ?
  • Est-ce vraiment grave (grave=vital) ? 

Garde à l’esprit qu’il n’existe pas de mère parfaite. Tu fais simplement ce que tu peux comme tu peux. Sois toi-même, et tu seras la meilleure maman au monde pour ton enfant.

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Un rendez-vous mensuel durant lequel je te confie mes expériences de maman et partage mes inspirations avec toi pour progresser, aller plus loin, plus haut.

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