Syndrome de l’imposteur « maternel » : cap sur les symptômes de la mauvaise mère
Et si j'étais une mauvaise mère ?
Et si je n'étais pas à la hauteur ?
Tu y as déjà pensé ?
Moi, oui, d'ailleurs, je me dévalorisais et me posais un milliard de questions sur ma capacité à être une bonne ou une mauvaise mère avant même la naissance de mon premier enfant.
Et les mamans que j’accompagne en coaching expriment souvent ce sentiment d’imposture et de manque de confiance en soi.
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur maternel ? Es-tu touchée et est-ce que cela concerne toutes les mamans ?
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Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
Le syndrome de l'imposteur va au-delà de la confiance en soi
On fait souvent face au syndrome de l’imposteur dans le cadre du travail et de l’entrepreneuriat. D’ailleurs, il est important de garder à l’esprit que ce mal touche majoritairement les femmes comme tu peux le voir dans cet article. Mais ce fameux syndrome de l’imposteur apparait également le domaine de la parentalité et en particulier les mamans.
C’est exactement, comme son nom l’indique : le sentiment de se sentir comme un imposteur . C’est-à-dire de ne pas se sentir à la hauteur , de ne pas être légitime. C’est en fait, douter de soi et se laisser envahir par des pensées négatives. On cultive alors un sentiment d’auto dépréciation qui est vraiment propre à soi. Et les personnes (mamans ou pas, d’ailleurs) qui souffrent du syndrome de l’imposteur ont l’impression de duper les autres et de ne pas mériter ce qui leur arrive de positif. Quand on a le syndrome de l’imposteur maternel, on peine aussi à croire en ses capacités puisqu’on oscille entre manques de confiance en soi, peur d’échouer ou du regard des autres et on a tendance à se dévaloriser même quand on réussi quelque chose.
Modestie, timidité ou faible estime de soi
Quand tu es une maman qui vit avec le syndrome de l’imposteur, tu as cette sensation de ne pas avoir le droit d’être mise en avant ou bien l’impression d’usurper la place de quelqu’un d’autre. Et ce malaise peut surgir à tout moment, qu’on ait une faible estime de soi ou une grande confiance en soi.
C’est vraiment une attitude qui dépasse largement la modestie et la générosité. Quand tu as le syndrome de l’imposteur, tu te sens vraiment mal l’aise d’être valorisée. Le manque d’assurance te plonge dans une peur de l’échec et une perpétuelle remise en question de tes réussites.
Tu écoutes ta petite voix intérieure qui te dicte de ne pas oser te mettre en avant, ce qui donne l’impression que tu es timide ou réservée alors que ça va bien au-delà. Ce n’est pas juste de la timidité mais surtout suivre son intuition et croire en soi.
Ne pas se sentir à la hauteur : un véritable mal-être
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Anxiété et peurs
Anxiété et peurs vont de pair avec le syndrome de l’imposteur, au point de provoquer parfois même, de la paralysie ; non pas forcement de la paralysie physique quoique… mais il arrive qu’on soit tellement assaillie par ces sentiments qu’on n’ose plus bouger, soit parce qu’on ne sait pas où aller soit parce qu’on est terrorisé à l’idée de se tromper et de commettre une erreur.
C’est à ce moment-là que tu écoutes ton ego et ton inconscient te dicter des pensées limitantes ; tu ne te crois pas capable de dépasser tes peurs qui représentent à tes yeux une véritable prise de risque. Alors tu préfères rester dans ce que tu connais : ta zone de confort.
Quand le manque de confiance en soi t'envahit au point de te figer
Je me souviens parfaitement que, quelques minutes avant d’accoucher de mon premier enfant, j’ai vécu une IN-TER-MI-NA-BLE minute durant laquelle je cherchais désespérément mon oxygène.
J’étais littéralement paralysée en voyant que j’allais vraiment devenir maman, là… maintenant… je réalisais à ce moment précis que ma vie entière allait changer à jamais et, qu’on ne pourrait pas faire de retour en arrière.
J’étais envahie par une multitude d’émotions et de questions ; j’allais droit vers l’inconnu. Je me sentais à la fois excitée à l’idée de rencontrer enfin mon bébé mais, j’étais tout autant terrifiée à l’idée de risquer de devenir une mauvaise mère.
Un peu comme quand tu viens de sauter dans l’eau du haut d’une falaise et que tu es à la fois dans cette contemplation hypnotique de la quiétude sous-marine et que tout d’un coup, tu réalises que tu dois absolument respirer.
C’est une question de survie et tu n’as pas le choix : tu dois remonter à la surface de toute urgence pour reprendre de l’air.
Oser passer à l'action et dépasser le syndrome de l'imposteur maternel
Quand on est prise par le syndrome de l’imposteur maternel, il arrive qu’on reste figées comme de la pierre, mais surtout qu’on soit tétanisée dans ses actions et paralysée à la simple vue du programme qui s’ouvre face à soi ; un peu comme si tu te tenais toute petite devant un mur immense alors que tu voulais passer de l’autre côté.
Mais de surcroit, ces pensées limitantes engendrent des doutes récurrents, beaucoup de pression, beaucoup d’angoisses. Et ça peut même aller jusqu’à la dépression ou encore au burn-out.
Syndrome de la mauvaise mère
Manquer de confiance en soi, le fléau des mères
Symptômes courant chez les mamans
Le syndrome de l’imposteur, pour une maman, c’est précisément la perception que tu as quand tout le monde pense du bien de nous, tout le monde nous encourage ou nous félicite.
Mais, que nous ne nous sentons pas à la hauteur de tout cet engouement. Ou encore, quand on a peur de ne pas réussir à satisfaire les attentes des autres et plus encore aux yeux de sa famille. Ces angoisses sont étroitement liées au regard des autres. D’ailleurs, il n’est pas uniquement question de manquer de confiance en soi, certaines mamans peuvent même se mettre en difficulté, de façon inconsciente bien entendue au point de passer pour de mauvaises mères.
Un regard sur soi à part entière
Concrètement, c’est le syndrome de l’imposteur maternel qui pousse parfois une maman à avoir peur au point de croire qu’elle ne mériter pas d’être mère sous prétexte de ne pas être assez bien pour ça.
Cela peut-être aussi par rapport à l’éducation : se sentir indigne de toute forme de valorisations parce que « c’est normal » ou « c’est le rôle d’une maman » ou encore « c’est dans les gènes ».
Dis-toi bien que s’il t’arrive de te sentir mal à l’aise avec un compliment et que, spontanément tu te justifies, c’est qu’il y a fort à parier que ce soit ton inconscient qui te joue un tour.-
Le parfait exemple d'une maman qui se dévalorise
L’autre jour encore, lors d’une première séance de coaching avec une maman, ce syndrome de l’imposteur a jailli subitement chez elle.
J’accompagne cette jeune femme pour l’aider à gagner en confiance en soi. Et ce jour-là, elle me confiait, entre autres, que la maîtresse l’avait chaleureusement félicitée pour les progrès en lecture de sa fille… mais, sa réponse a été :« je n’y suis pour rien, j’ai juste fait faire le travail demandé ». Pareil, lorsqu’elle évoque, un peu plus tard que son bébé utilise le langage des signes. Je lui dis spontanément que je trouve ça super d’avoir développé ce mode d’expression avec son enfant. Sa réponse a été : « j’ai juste suivi des tutos sur You Tube ».
Tu vois comment cette maman se sent encombrée par ces compliments et les justifie rapidement en reliant ses réussites à des éléments extérieurs ? Tu as remarqué comment elle réduit ainsi (inconsciemment) son implication dans toutes ses réussites ?
Sache que si tu ressens ou as ressenti cela, tu es une maman tout à fait « normale » et non, tu n’es pas une mauvaise mère, tu es juste humaine.
En bref, le syndrome de l'imposteur maternel
Si tu te rends compte que tu as ce fameux syndrome de l’imposteur maternel, que tu as tendance à réduire ton implication alors qu’on te valorise, que tu es paniquée par le regard des autres et la crainte de passer pour une mauvaise mère. Ou encore, tu ne te sens pas confiante. Je te rassure, cela peut tout à fait s’inverser. Et, une maman peut réapprendre à trouver sa véritable place en tant que mère, reprendre confiance en soi et devenir tout simplement elle-même, le tout sans passer par la case psy ou longue thérapie.
D’ailleurs, sache que tu es la meilleure maman pour ton enfant.
C’est vraiment, si tu ne te posais jamais de questions et si tu fonçais toujours tête baissée sans jamais te retourner ni jeter un coup d’œil dans les rétros, que ça serait inquiétant.
Le tout reste donc de trouver un juste milieu pour garder l’équilibre et croire en toi.
Aie confiance en tes capacités à être une bonne mère. Et continue à te remettre régulièrement en question, MAIS de façon constructive et dans le but de t’améliorer et aucunement pour t’autoflageller.
Et pour t’aider à te libérer de tes craintes, si ce n’est pas déjà fait, je t’encourage à télécharger mon workbook gratuit spécial confiance en soi pour arrêter de douter et de culpabiliser. Tu y trouveras un mini coaching et des exercices concrets à mettre facilement en pratique pour vraiment améliorer ta confiance en soi. Ce sont des astuces et des pistes de réflexion sur lesquelles tu pourras t’appuyer pour aller de l’avant et progresser vers un épanouissement certain.
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